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décembre 17, 2024

Marie Benketaf : Bonjour, peux-tu te présenter et présenter le contexte de cette action ?

Tobias Gbaguidi : Bonjour, je suis Tobias Gbaguidi , Responsable d’Unité Programmes à RACINES, partenaire de PARTAGE au Bénin. Cette action s’inscrit dans le cadre de notre plan triennal PRiED 2023-2025 (Programme Intégré d’Education) soutenu par PARTAGE.
Dans le but de contribuer à une éducation de qualité dans le département des Collines, RACINES, a mis en place, depuis plusieurs années une politique de prise en charge sanitaire au profit des enfants des écoles partenaires de Savalou et Bantè, notre zone d’intervention. Ainsi, nous avons initié une opération de consultation médicale foraine pour prendre en charge des enfants souffrant de maux oculaires.

Marie Benketaf : Peux-tu nous dire, comment cette activité s’est mise en place ?

Tobias Gbaguidi : Elle s’est déroulée en trois étapes.

La première a consisté à identifier les enfants susceptibles de bénéficier d’un suivi, ce qui a été réalisé par les directeurs et leurs adjoints sous la supervision du corps d’encadrement qui a validé et autorisé l’initiative. Le résultat est notable : 117 enfants souffrent de maux d’yeux dans nos écoles partenaires !

La seconde étape a permis d’approfondir les analyses. Les cas « suspects » ont été confirmés à travers un examen plus poussé, complémentaire. Un tableau de suivi indiquant l’identité de chaque enfant, son école, sa classe et répertoriant les soupçons puis la confirmation suite au diagnostic a été réalisé.
L’examen approfondi a permis d’identifier 50 enfants pour lesquels les besoins étaient très importants.

En troisième lieu, nous avons organisé un rdv pour chaque enfant avec un spécialiste ophtalmologiste. Un diagnostic plus précis a alors été posé pour chacun de ces enfants, indiquant les remèdes nécessaires : lunettes, traitements ophtalmologiques et parfois examens complémentaires en capitale (Cotonou).

Enfin, nous avons pu assister les familles en fonction des besoins identifiés. Pour les cas les plus légers, les médicaments ont été mis à disposition rapidement et distribués aux parents. 11 enfants ont bénéficié de verres correcteurs dès la rentrée scolaire 2024 et peuvent dès lors, lire plus aisément en classe. Enfin, pour les enfants nécessitant des examens complémentaires, RACINES s’en est également chargé au grand bonheur des enfants et leurs parents.

Marie Benketaf : Que peux-tu donner comme conseils aux partenaires du réseau PARTAGE RISE qui souhaiteraient mettre en oeuvre une telle activité ?

Tobias Gbaguidi : Il est important d’être dans une démarche d’anticipation comme vient de le faire RACINES. Cela permet d’éviter une aggravation de la situation sanitaire des enfants, dans un contexte où leurs parents sont dans l’incapacité financière de leur payer des consultations de routines ou des check-up sanitaires annuels.

Propos recueillis par Marie BENKETAF, Responsable du Suivi Evaluation et des Apprentissages

décembre 17, 2024
décembre 17, 2024

La journée du 20 novembre résonne avec un anniversaire important : l’ensemble des partenaires membres du réseau PARTAGE RISE célèbre la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE). Cette année, la CIDE a soufflé ses 35 bougies. Et comme chaque année, vous, partenaires du réseau sur le terrain, engagés au plus près pour défendre les enfants contre toute forme d’abus, avez répondu à notre appel d’une manifestation commune : « La Grande galerie des Droits de l’Enfant ».

Après un sondage effectué l’été dernier, c’est la réalisation d’une grande galerie des droits qui a été plébiscitée. Le concept est assez simple et permet la participation libre des enfants : sur une feuille de papier, chacun illustre le droit qui lui semble le plus important. Il ne s’agit pas de performer ni de compétir mais bien de laisser libre cours à sa créativité et à son expression artistique. Les enfants sont si doués. Ils ont beaucoup à dire quand les adultes leur laissent un espace !

Vous avez accompagné les enfants, par la mise à disposition de matériel et bien sûr par la réalisation d’une exposition dans leur lieu de vie : cour de récréation, centres sociaux, place du village. La galerie a bien souvent été prétexte à échanger autour des droits. Car les parents d’élèves, les enseignants, tous les éducateurs et la communauté en général, ont un rôle à jouer. Les enfants savent leur rappeler. Cette exposition les rend visibles et leur permet de se placer au centre de l’attention et de l’écoute des adultes. Un premier pas vers la promotion de leurs droits !

Cette grande galerie a tissé un fil imaginaire de dessins qui a fait le tour du monde : d’Haïti au Honduras, de l’Equateur au Brésil, en passant par le Burkina, le Bénin, Madagascar et les Comores en Afrique, sans oublier un détour par la Roumanie, l’Egypte, le Liban et la Palestine, avant de filer vers l’Asie et le Népal, l’Inde et la Thaïlande. Ces oeuvres d’art, plus que de simples créations, sont des voix d’espoir et la vision d’un avenir meilleur, appelant les aînés et les dirigeants à veiller à ce que les droits de chaque enfant soient célébrés et protégés.

Bravo aux enfants pour leur talent et leur courage. Quand la beauté des dessins vient répondre à la laideur des bombes, l’art est alors porteur d’un message si fort… et rappelle aux adultes qu’il ne faut pas abandonner les enfants, particulièrement ceux qui grandissent en contexte de guerre et de violences, au Liban, en Haïti, au Burkina ou en Palestine.

Merci aux adultes qui les soutiennent et les guident sur le chemin des droits, pour leur engagement sans failles, au quotidien, quoiqu’il en coûte.

Marie BENKETAF, Responsable du Suivi Evaluation et des Apprentissages

décembre 17, 2024

Le 6 novembre 2024, le bureau d’ASOS à Tuléar a été le théâtre d’un atelier déterminant réunissant les partenaires de PARTAGE à Madagascar : BEL AVENIR, ASOS et VAHATRA (via Teams).

Cet événement avait pour objectifs principaux :

  • de créer un espace d’échanges entre partenaires bénéficiant d’une certaine proximité géographique, en favorisant une meilleure connaissance de leurs activités et expertises et en renforçant leurs liens,
  • d’identifier et de partager les bonnes pratiques ainsi que de discuter des défis et des opportunités d’un travail en synergie.

Les échanges ont été riches et constructifs, mettant en lumière les points forts de chaque organisation et les aspects soulignés par les autres participants. L’atelier a permis de mettre en avant les approches innovantes et les expertises spécifiques de chaque partenaire. VAHATRA, par exemple, a été salué pour son approche en matière d’accompagnement social personnalisé et son engagement à renforcer la dynamique avec les acteurs locaux. BEL AVENIR a démontré une expertise notable en protection de l’enfance, suivi de scolarisation et activités extrascolaires. ASOS a mis en avant l’efficacité de son approche communautaire à travers ses projets en santé.

Tous ont montré une grande ouverture à l’échange d’expériences sur des thèmes majeurs comme la protection de l’enfance, les activités socio-culturelles, le renforcement des systèmes de santé.

Les résultats de cet atelier sont prometteurs et donneront lieu à la programmation de visites de terrain entre partenaires. Des contacts ont été échangé pour des collaborations futures à développer, des initiatives conjointes tirées de bonnes pratiques pour ensemble surmonter les défis actuels et à venir.

Cet atelier a été une réussite en ce qu’il a marqué un tournant décisif, décloisonnant les réflexions stratégiques, faisant émerger de nouvelles idées, et renforçant les liens entre les organisations.

Livah RABEARISON, Coordonateur régional Océan Indien

juin 11, 2024

San Juan

Notre partenaire équatorien, San Juan de Jerusalen, a reçu la télévision nationale pour célébrer, le 1er juin, la journée des enfants équatoriens. Une occasion de présenter au grand public leur association et les activités réalisées auprès des enfants à besoins spécifiques et de sensibiliser au droit à l’éducation pour tous.

INEPE

Notre partenaire INEPE, en collaboration avec plusieurs autres organisations et réseaux de protection de l’enfance, a rédigé un rapport intitulé : « Il n’y a rien à célébrer lors de la Journée de l’enfance » – Un rapport alternatif sur le respect par l’Équateur de la Convention relative aux droits de l’enfant et de l’adolescent 2024Ce rapport retrace les échanges avec 560 enfants et adolescents de 4 à 17 ans. Une occasion pour eux de s’exprimer sur la situation des enfants et des adolescents et sur les recommandations adressées à l’État équatorien pour garantir leurs droits (disponible en espagnol).

juin 6, 2024

L’année dernière, en mai 2023, une mission de suivi de PARTAGE au Burkina Faso a donné l’occasion à nos deux partenaires terrain, Dispensaire Trottoir basé à Bobo-Dioulasso et KEOOGO à Ouagadougou de se rencontrer et d’échanger sur leurs activités auprès des enfants vulnérables. De nombreuses pistes prometteuses et de partage d’expériences ont alors été tracées. Parmi elle, une visite de la délégation du Dispensaire Trottoir au sein de la maternelle de KEOOGO avait donné envie aux deux associations d’approfondir les échanges. Les deux structures partagent en effet de nombreuses problématiques : accueil d’un public fragile et très vulnérable, dont des Enfants Déplacés Internes, adaptation du matériel pédagogique aux besoins des enfants, maîtrise des compétences pédagogiques attendues par le personnel (monitrice et aide-monitrice), gestion d’une classe, etc.

Lors d’une deuxième rencontre, qui a eu lieu du 5 au 10 mai 2024, une délégation de KEOOGO, essentiellement composée de monitrices et de la responsable pédagogique, s’est rendue à Bobo-Dioulasso pour observer les pratiques de classes préscolaires du Dispensaire Trottoir qui possède une longue expérience en scolarisation maternelle. Cela fut l’occasion pour Safiatou, Awa et Natacha de s’immerger dans la réalité des classes tenues par Agathe et ses collègues. Accompagnées par leurs directions respectives, les monitrices, organisées en binôme pendant toute la mission, ont beaucoup de plaisir à s’échanger des « trucs et astuces ».

Les équipes de KEOOGO ont également pu échanger sur certaines de leurs pratiques, comme nous l’explique Safiatou Congo, superviseure de l’école maternelle : « Nous avons pu présenter au Dispensaire Trottoir notre manière de mobiliser plusieurs partenaires pour financer l’école maternelle, mais aussi notre jardin agro-écologique qui permet de produire des fruits et légumes pour le goûter des enfants. Aussi, à KEOOGO, ce sont les jeunes filles mères, dont les petits enfants sont scolarisés à la maternelle qui confectionnent les tenues scolaires, des jeux et des jouets à partir de matériel local. Toutes ces pratiques ont été inspirantes pour le Dispensaire Trottoir. C’est un vrai échange. »

Parmi les principaux apprentissages de cette visite, les partenaires ont identifié : l’importance pour les monitrices d’être accompagnées par des aide-monitrices (équivalent de l’ATSEM en France) surtout pour les classes de petite section lorsque les effectifs sont très importants (KEOOGO accueille 111 enfants répartis en trois classes) ; le besoin de renforcer les compétences des monitrices sur les « curricula » (les contenus des programmes scolaires qui ont récemment changé au Burkina) ; la nécessité de tisser des liens rapprochés avec les autorités de tutelle (Circonscription de l’éducation de base/ section préscolaire) dont ils relèvent.

L’équipe du Dispensaire Trottoir a aussi beaucoup appris de cette visite. Djénéba Konaté, directrice du Dispensaire Trottoir, raconte : « Accueillir la délégation de KEOOGO, c’était une nécessité, ça nous permet de partager ce qu’on sait faire. Chaque structure profite de l’expérience de l’autre. Au DT, cette visite nous a permis de prendre du recul sur nos pratiques professionnelles et ça a beaucoup valorisé les compétences de notre équipe, c’est très important. Et puis pour PARTAGE aussi qui nous soutient, ce genre d’évènement, c’est une très bonne façon de diffuser les bonnes pratiques aux autres partenaires. »

Pour l’équipe de KEOOGO, cette rencontre a déjà débouché sur des actions concrètes : prise de contact avec les autorités de tutelle pour bénéficier d’une formation sur les nouveaux curricula et ainsi mieux se faire connaitre et reconnaitre, réflexion sur la possibilité d’obtenir des aide-monitrices à la prochaine rentrée scolaire et analyse des documents partagés par le Dispensaire Trottoir pour une appropriation avant la rentrée scolaire d’octobre 2024 (fiches d’activités, bulletin de suivi de l’élève, outil de suivi des sorties pédagogiques).

Autant de pistes prometteuses que nos partenaires burkinabè auront à cœur de suivre. D’autres sujets sont d’ores et déjà en réflexion et amèneront peut-être à projet commun ! Toutes les parties prenantes impliquées dans ces échanges (Dispensaire Trottoir, KEOOGO et PARTAGE) conjugueront leurs efforts pour que ce formidable projet de renforcement par les pairs se réalise !

avril 22, 2024

Comme vous le savez déjà, PARTAGE a mené une capitalisation, entre septembre 2021 et février 2023, sur l’éducation à distance et a ainsi mis en lumière les initiatives novatrices déployées par les acteurs du réseau PARTAGE RISE. Parmi les expériences valorisées, une fiche outil sur la thématique des bibliothèques mobiles et la promotion de la lecture plaisir a vu le jour.

En janvier 2023, une mission de terrain de PARTAGE au Bénin a permis d’échanger sur les stratégies de soutien à la lecture mises en œuvre dans le département des Collines, zone d’intervention du partenaire RACINES et de présenter les principales recommandations issues du travail de capitalisation sur la lecture plaisir. Quelques semaines plus tard, en février 2023, RACINES assistait à la présentation de la fiche-outil et réaffirmait le souhait de renforcer son approche par l’apport technique d’une des ONG ayant une expérience reconnue sur le sujet : l’association partenaire MAEECHA, située aux Comores.

Ainsi, les bases d’une collaboration future étaient jetées. La lecture, pilier des apprentissages scolaires, est souvent dans les contextes d’intervention de nos partenaires peu ou mal maitrisée par les élèves. Améliorer la lecture chez les enfants constitue donc un enjeu majeur pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement et donner du sens aux apprentissages. C’est pourquoi, la visite d’échanges entre RACINES, notre partenaire du Bénin, auprès de l’ONG MAEECHA, basée aux Comores prenait pleinement son sens.

Après quelques mois de préparation – organisation logistique et préparation du programme de visites – une délégation de deux représentants de l’ONG RACINES, Monsieur Tobias GBAGUIDI, Responsable de l’Unité Programme et Monsieur Vital AMOUSSOU, Assistant Education Fondamentale et Alternatives Educatives, s’est rendue en novembre 2023 pendant 5 jours dans la région du Nyumakele, zone d’intervention de MAEECHA aux Comores. Au cours de cette visite, les échanges ont été riches et fructueux. Tobias et Vital ont eu l’opportunité d’explorer en profondeur les initiatives mises en œuvre par MAEECHA en matière de promotion de la lecture plaisir et appréhendé le fonctionnement du bibliobus et des animations dans les C2L (Centre de Lecture et de Loisirs). Cette rencontre aura permis aux deux organisations de partager leurs expériences, leurs succès et les défis auxquels chaque structure est confrontée dans leurs contextes respectifs.

À leur retour, la délégation béninoise et les hôtes comoriens ont produit une fiche d’évaluation de la visite. Parmi les principales leçons apprises, RACINES a noté l’importance d’impliquer les jeunes dans les animations lecture, l’intérêt de mobiliser davantage d’outils pour attirer les enfants vers les séances d’animation, l’importance de documenter et d’outiller chaque étape d’une animation de lecture pour une meilleure appropriation par les acteurs du terrain.

Cette visite entre deux de nos partenaires témoigne de l’importance de la collaboration au sein du réseau PARTAGE RISE. Elle illustre également la capacité de nos partenaires à s’inspirer mutuellement et à créer des synergies pour renforcer leur impact. Au-delà des frontières géographiques, ces rencontres témoignent de l’engagement commun en faveur de l’éducation pour toutes et tous.

Une restitution de cette visite d’échanges et de ses apprentissages vous sera proposée prochainement !

Ressource : @Distance : Les Enjeux Pédagogiques

avril 12, 2024

En ce 12 avril, journée internationale des enfants en situation de rue, PARTAGE Rise souhaite mettre en avant deux de ses membres qui agissent sans relâche pour venir en aide aux enfants et aux jeunes en situation de rue.

Actions de KEOOGO au Burkina Faso auprès des enfants en situation de rue

Deux jeunes garçons rencontrés au cours d'une maraude par les équipes de KEOOGOLes parcours des enfants et des jeunes qui se retrouvent en situation de rue à Ouagadougou sont divers. Les raisons qui entraînent leur mise à la rue peuvent être d’ordre économique, des familles en situation difficile peuvent pousser leurs enfants à chercher un revenu, ou bien d’ordre socio-culturel, des enfants mendiants, les « talibés », qui demandent l’aumône pour le compte de marabouts peu scrupuleux, des jeunes filles victimes de mariages forcés ou de violences basées sur le genre. À ces facteurs, s’ajoute un contexte politique et social qui se dégrade dans le pays, l’insécurité et les violences dans le nord poussant certains enfants et jeunes à fuir vers Ouagadougou en quête d’un espace sûr.

Pour de nombreux Burkinabè, ces enfants et jeunes marginalisés suscitent la peur et la méfiance. Ils sont souvent perçus comme des perturbateurs sans que l’on ne réalise pleinement que leurs droits sont bafoués. Il est donc essentiel de changer le regard de la société, tant au niveau des populations que des décideurs politiques, sur ces enfants et jeunes en situation de grande vulnérabilité.

Fondée en 2004 par trois anciens salariés de Médecins Sans Frontières, KEOOGO accompagne et oriente ces enfants et ces jeunes exclus du système de prise en charge afin de leur offrir une chance de quitter définitivement la rue et de se construire un avenir meilleur.

En allant à la rencontre des enfants et des jeunes plutôt que d’attendre qu’ils se tournent vers l’association, KEOOGO adopte une approche proactive. Ils organisent des maraudes, de jour comme de nuit, s’appuyant sur des pairs éducateurs, anciens jeunes en situation de rue réinsérés, qui connaissent bien le milieu et peuvent établir une relation de confiance avec eux. Une fois cette relation établie, KEOOGO propose un ensemble de modules pour leur permettre d’être acteurs et au cœur des décisions qui les concernent. Chaque enfant détermine avec l’équipe sur le terrain ses propres objectifs de réinsertion, et ensemble, ils élaborent un plan pour atteindre la stabilité et l’autonomie souhaitées. L’association ne travaille pas pour les enfants et les jeunes, mais bien avec eux.

Ressource à disposition :

Accompagner les enfants et les jeunes en situation de rue

Actions de VOICE OF CHILDREN (VOC) au Népal pour la protection de l’enfance

Groupe d'enfants pris en charge dans le centre d'accueil de Voice of ChildrenDepuis sa création en 2000, l’organisation joue un rôle essentiel auprès des enfants et des jeunes vivant en situation de rue. En offrant des centres d’accueil temporaires, VOC leur assure un refuge sécurisé où ils bénéficient de soins médicaux, de soutien psychologique et d’une éducation de base. En collaboration avec les autorités locales, les familles, les écoles et les communautés, VOC sensibilise, prévient et intervient dans les cas de violence à l’égard des enfants et des jeunes. Des services de soutien et de réhabilitation sont également proposés aux enfants et jeunes victimes d’abus et de négligence.

VOC s’appuie sur sa Charte de Protection de l’Enfance pour orienter ses actions et garantir la sécurité de chaque enfant et jeune participant à ses programmes. Un système d’alerte efficace est mis en place, comprenant une boîte à messages leur permettant de signaler confidentiellement les abus, les violations de leurs droits ou les situations dangereuses. Ces messages sont lus par une personne formée externe au centre, en présence du président élu du Comité des enfants.

VOC sensibilise les enfants et les jeunes à leurs droits et leur enseigne ce qui est acceptable et inacceptable en termes de comportement et de traitement. L’association les encourage à développer des compétences d’autoprotection, à identifier les situations dangereuses, à établir ses limites personnelles et à demander de l’aide en cas de besoin. La participation des enfants et des jeunes à la prise de décision passe par leur contribution à la conception des activités, à l’identification des problèmes et à la recherche de solutions adaptées à leur réalité. VOC favorise également la création de réseaux de soutien entre pairs parmi les anciens bénéficiaires des centres, renforçant ainsi leur résilience face aux défis rencontrés.

Au fil des années, VOC est devenue un acteur majeur dans la protection de l’enfance au Népal. Grâce à son expertise auprès des enfants et des jeunes en situation de rue et à ses programmes de sensibilisation, de prévention, de réhabilitation et de plaidoyer, l’association lutte contre l’exploitation et les abus, contribuant ainsi à forger un avenir prometteur pour chaque enfant et jeune au Népal.

Le travail de KEOOGO et de VOC est essentiel pour sensibiliser les communautés et plaider en faveur de la réintégration des enfants dans la société. En tant que membres de PARTAGE Rise, leur engagement démontre notre volonté commune de garantir un avenir meilleur à tous les enfants en situation de vulnérabilité.

avril 9, 2024

ADEMA, notre partenaire haïtien, déploie un programme d’appui aux écoles publiques dans le Bas Nord-Ouest.

À travers ce projet, l’objectif est de renforcer les capacités des acteurs locaux et ainsi contribuer à l’amélioration de l’accès à une éducation fondamentale de qualité.

Dans cette optique, une formation a été proposée aux directeurs et directrices d’établissements scolaires. Cette initiative vise à les accompagner dans leur rôle pédagogique et à améliorer le suivi des enseignants qu’ils supervisent.

Pour mettre en avant l’importance du rôle des encadrants pédagogiques et partager les bonnes pratiques au sein du réseau PARTAGE RISE, ADEMA a présenté sa démarche de capitalisation aux partenaires francophones le mardi 19 mars 2024. Cette présentation incluait les enseignements tirés de la fiche technique portant sur « les supervisions pédagogiques des directeur.ices d’école, levier important de la qualité de l’enseignement ».

>> Voir la ressource

mars 1, 2024

Du 26 au 28 février, PARTAGE et trois de ses partenaires se sont retrouvés à Compiègne pour réfléchir ensemble à l’élaboration d’un projet commun intitulé « Cantines des Écoles du Monde ».

Il s’agissait de définir les enjeux conjoints et les activités à mettre en œuvre ensemble pour favoriser la rétention des élèves dans les écoles, l’accès à une meilleure alimentation, tout en développant les partenariats avec les différents acteurs éducatifs des zones d’intervention : équipes pédagogiques, parents d’élèves, communautés locales et préparateurs.trices des cantines.

Post-it de l'atelier de travail autour du projet "Cantines des Écoles du Monde"
Youssouf Dainane et Nasser Assoumani, de l’ONG MAEECHA aux Comores, Arsène Adiffon et Tobias Gbaguidi de l’ONG RACINES du Bénin, Dina Raouf et Hanaa Kaldas de l’association AHEED d’Égypte nous ont donc rejoints pour présenter ce qu’ils mettent déjà en œuvre dans les écoles et pour les cantines. De nombreux sujets, tous aussi pertinents les uns que les autres, ont été abordés : Comment permettre l’engagement de tous pour une meilleure alimentation et une éducation de qualité ? Comment prendre en compte les réalités économiques et la vulnérabilité des enfants et des familles ? Comment œuvrer à une meilleure prise en charge des cantines par les communautés et les autorités ? Comment construire ensemble un projet qui permettra à des milliers d’enfants de mieux grandir et de nous renforcer collectivement ?

De ce « brainstorming géant » jaillissent de nombreuses pistes et surtout une incroyable énergie pour œuvrer à notre échelle à un meilleur bien-être des enfants. Merci à nos invités pour leur motivation et leur contribution toujours aussi riche au service des Droits de l’Enfant.

novembre 20, 2023

Plusieurs enfants bénéficiaires nous ont envoyé des vidéos pour célébrer le 34ème anniversaire de la signature de la Convention internationale des Droits de l’Enfant. Ces enfants et ces jeunes partagent leurs visions sur les droits qui leur sont inhérents.

À travers ces vidéos inspirantes, les enfants nous invitent à voir le monde à travers leurs yeux, à comprendre leurs expériences et à reconnaître l’importance cruciale des Droits de l’Enfant.

Chaque vidéo est une fenêtre ouverte, offrant des réflexions sincères sur des thèmes tels que l’éducation, la santé, l’alimentation, la protection et la participation. Ces ambassadeurs d’espoir expriment leurs aspirations, leurs rêves et mettent en lumière les défis auxquels ils font face au quotidien.

Leurs propos sur les Droits de l’Enfant transcendent les barrières linguistiques et culturelles, unifiant les voix de ces jeunes en une symphonie pour un avenir plus juste et équitable.

En partageant ces vidéos, PARTAGE souhaite amplifier la voix de ces enfants, transformant leurs messages en une puissante force de sensibilisation en cette journée du 20 novembre, dont la célébration permet de rappeler l’importance cruciale de garantir les droits de chaque enfant partout dans le monde.

Cette vidéo parle du droit à la non-discrimination avec des enfants et des jeunes d’Haïti, du Liban, de Mayotte, d’Équateur, de Madagascar et de l’Union des Comores :

Cette vidéo parle du droit à la participation avec des enfants et des jeunes d’Égypte, du Népal, d’Équateur et du Cambodge :

Cette vidéo parle du droit à la vie et à la survie avec des enfants et des jeunes du Burkina Faso, d’Inde, du Honduras, du Népal, de Thaïlande et du Liban :

Et enfin, cette vidéo parle du droit au bien-être avec des enfants et des jeunes de Madagascar, de Roumanie, du Brésil, du Thaïlande et du Bénin.

Témoignage de Yolaine Guérif, directrice générale de PARTAGE

« En ce jour anniversaire des droits de l’enfant, nous sommes nombreux à vouloir crier au monde que tous les enfants devraient avoir le droit de vivre en paix, de grandir protégés et de jouer librement.

Environ 45 millions d’enfants sont déplacés par les conflits dans le monde, 244 millions ne vont pas à l’école et 1 enfant sur 3 dans le monde ne grandit pas normalement à cause de la malnutrition !

Cette situation, qui nous fait hurler, nous donne aussi l’énergie de nous battre sans cesse, même si de grands progrès ont été réalisés au cours des 34 dernières années. Je vous laisse écouter ces enfants qui nous témoignent en ce jour anniversaire, ils nous donnent des ailes pour construire ensemble un monde meilleur ! »

En célébrant le 20 novembre, PARTAGE et ses partenaires locaux réaffirment leur engagement quotidien en faveur des droits de tous les enfants, soulignant que chaque jour compte dans la quête d’un monde où tous les enfants peuvent grandir dans la dignité, la protection et l’espoir en l’avenir.